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« Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose,
qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre »
Blaise Pascal
Au mois de mars 2020, alors que semblait imminente la décision d'un confinement qui allait concerner une grande partie d'entre nous, comment allions-nous vivre ce bouleversement de nos repères quotidiens, au sein d'une société qui semble ne plus laisser de place au vide et à la lenteur ?
Une image m'est immédiatement apparue. J'allais m'engouffrer dans une forteresse de livres pour conjurer ma peur de l'ennui.
Toutes ces photographies se sont alors imposées à moi comme autant de sentiments traversés au fur et à mesure de ces semaines, pendant lesquelles notre rapport au temps, à la liberté et à la solitude était à appréhender, à réinventer.
Par l'autoportrait, je suis partie de moi pour parler aux autres, en espérant les amuser, et les questionner sur ce que cet enfermement, bien que lié à des circonstances exceptionnelles, pouvait dire de nous et de notre condition en tant qu'être humain.
Ainsi, cet isolement ne résonnait-il pas pour beaucoup, comme la fin de la fuite de soi ?
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